Chuchotement de soi-même …
Mon ange un lange sur le parvis,
le temps a tant couru,
prunelle à l’embrun d’un rivage.
Une charmille peinte de nos deux visages,
nos larmes courbatues,
une envie de vie,
nos caresses sous la pluie,
un rêve luit …
Entremets sur nos hanches
les jours et leur rengaine,
balade d’une provinciale,
des pas sous gaine.
Angélina,
un angélus au bout de nos doigts.
la rose se fane …
La blondeur des champs de blés
rapt de l’enfance,
râle un souvenir pâle.
L’enfant terrible à l’armoiries d’une larme blanche,
soie de vie bénir l’oubli,
la nativité au bord des lèvres
tombe la fièvre.
Pour tout chevet
requiem éternel au coin d’une rue
la symphonie de nos pieds nus.
Tout ce qui est bohémien nous appartient,
chandail sur mon épaule court-vêtue ta main.
Silence ma bohème !
La dernière danse,
le ballet de l’innocence,
la pucelle et sa vallée,
tourne notre carrousel,
glaneurs de l’insolence d’un chemin de givre
nos chevaux de bois suspendus aux anciennes ficelles d’une jouvencelle,
te retrouver ma bohémienne, condamnée de sentiers,
naine,
gitane blême,
nos sanglots amnistiés.
Mais lit, mai lie, mélo, mets l’eau et le cœur albinos s’enivrent nos noces.
Mais vous m’aimez quant même porte à scandale, se trimbalent quelques part les sandales à Stendhal. Nos cymbales à cent balles.
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