Copier-coller collet.
Ma bohème un bruissement d’ailes au bord des cils, un vol d’hirondelles, l’ivresse du grand large, me porte le vent … Des caresses petite laine sur mes épaules, je garde un morceau de tendresse sous mon chandail la tiédeur de ta main. La balade d’une lèvre me revient un déshabillé chemin froissé … Un bout de trottoir, je file à l’anglaise, la rose trémière ma belle éternelle, la larme m’entraîne lavandière où ma bohème nomade reine des escales n’avait pas ce teint pâle de la baie des anges évaporée. Entrebâillée de nostalgie je me reviens bohémienne, le vermeille sur les lèvres, dans ma poche en sous-bois un billet doux, quatre notes jouées des maux passants, la fugue du temps à la Vivaldi. Vis val, dis-moi sous le vent coureur de l’autant où s’éparpillent les feuilles mortes ? Le vent d’autan souffle bohème de grand chemin, nos veilles mains communiantes lycéennes sous la fièvre, sous un filet de givre nos baisers d’apprentis et nos je t’aime à la bouche tremblante. Sous paraffine le selfie du désir, une mèche gominée la balayeuse de ce petit bout de vie pucelle, balayée sur mon front la veillée de la Gauloise, ma blonde ton tabac me brûle les lèvres. Une brise marine me devine Évangéline. Le cœur intermittent, la peine du marin, ce grand voilier blanc et sa grand'voile glaneuse d’aubes où pépites nos prunelles s’entremêlaient.
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