Crescendo.
Sur les hauteurs de la vie je m’enivre d’encre et j’oublie.
Sur les lèvres assoupies de l’envie j’écris à l’infini
mon livre où mes doigts manuscrit jonglent avec la vie.
Miettes de papier où mon cœur s’alanguit.
Où mon âme en sursis survit aux gestes de l’ennui,
là dans la paume de ma main ma plume fruit de vie.
Sur la plus haute branche de ma nuit,
je cueille le fruit interdit.
Mon cœur est une mise à prix,
pour quelques battements,
balbutiements d’esprit.
Dans la forge du temps
il reste mon amant,
mon vaillant,
mon bien veillant.
Autant coule la cire
sur un meuble jauni,
vivra mon insomnie,
il est ma pantomime
quand de sa mine infime
mon crayon me mine.
Je suis sa gamine,
il est enfant terrible.
Ma main sur sa bible,
trop fatiguée ce soir pour écrire,
je me laisse tout simplement vieillir …
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