Coeur de poète.
Quand tu seras fatigué du colin-maillard de la vie, quand tes souvenirs ne seront plus que craie blanche rongeuse d’ardoise. Quand tes pas ne connaîtront plus la danse … Viendras-tu t’asseoir avec moi dans ce coin de rue ? Je te garde une place sur le trottoir de ma bohème, un recoin dans ma valise où se froisseront toutes tes chemises. Combien de wagons de saison le temps a laissé en haillons, sa rouille sur les rails … J’attendrai la caresse du potron-minet de ta main de cheminot filandreuse, sourde et aveugle sur le lin de ma peau.
L’ivraie cherche le nom de cette fleur des champs qui quitte le deuil de l’hiver pour tapisser de blanc le seuil du printemps.
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