D’un corps sans venin ...
Voile d’azur sur son dos,
les ailes du bon dieu,
ses prunelles se referment,
ombrelles passagères,
promesses et adieu,
souffle de crescendo.
Filtre du temps,
nymphe éternelle,
ouvreuse du firmament,
ses seins se font poussière,
sa vie plisse
sur sa peau affranchie,
nacre,
sacre,
perle de désir
et d’envie.
Le feutre d’Apollon
caresse son front
et mille chandelles
semblent éclore,
chapelet d’abysses
où la fièvre charnelle
glisse dans la gouttière
des ses courbes.
Papillons diurnes
où folâtrent
l’ombre et l’amour.
croissant de lune
au creux de son corsage,
dorment une lame,
glaive de sage,
des larmes,
cordillère des anges.
Une nurse répudie
le nu de ses jours.
Des murmures,
cachettes pures
de ses soupirs
s’entortillent,
passerelle de ses reins,
chemin serein.
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