La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

D’un corps sans venin ...

 

Voile d’azur sur son dos,

 

les ailes du bon dieu,

 

ses prunelles se referment,

 

ombrelles passagères,

 

promesses et adieu,

 

souffle de crescendo.

 

Filtre du temps,

 

nymphe éternelle,

 

ouvreuse du firmament,

 

ses seins se font poussière,

 

sa vie plisse

 

sur sa peau affranchie,

 

nacre,

 

sacre,

 

perle de désir

 

et d’envie.

 

Le feutre d’Apollon  

 

caresse son front

 

et mille chandelles

 

semblent éclore,

 

chapelet  d’abysses

 

où la fièvre charnelle

 

glisse dans la gouttière

 

des ses courbes.

 

Papillons diurnes

 

où folâtrent

 

l’ombre et l’amour.

 

croissant de lune

 

au creux de son corsage,

 

dorment une lame,

 

glaive de sage,

 

des larmes,

 

cordillère des anges.

 

Une nurse répudie

 

le nu de ses jours.

 

Des murmures,

 

cachettes pures

 

de ses soupirs

 

s’entortillent,

 

passerelle de ses reins,

 

chemin serein.

 

 



04/04/2013
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