Á toi mon amie qui pleure …
Enfant cocaïne bourgeon éclaté d’un sommeil de papier, Ô ! Joli mois de mai au cœur de muguet fatigué.
Dans la nuit jeunette s’en est allée, liserés pourpres aux poignets, les langueurs du bonheur d’une poudre blanche, le blues en dédicace, les lignes d’une main d’une asthénie de cœur. Offrir une fleur quand un jardin s’éteint. Le gris d’un Noël, un poème clandestin qu’on écrit sur la grève … L’éternité d’une larme ballet de jouvencelle au pas de danse avorté. La prunelle ballerine, d’un vol de paupière a fugué, d’un battement de cils a contemplé le Sud. Le lac des cygnes, bruissement d’ailes, elle a eu chaud, aube à la dentelle éternelle, elle a eu froid en déshabillé de soupir, belle au bois dormant. Seulement lui faire un signe de la main, chandelle gelée de doigts craquelés …
L’amitié est une canne sur laquelle le cœur s’appuie où l’âme se plie en sa poignée et se fait pommeau d’intimité. Où sur le long de son fût glisse la peine pour n’être plus que le verbe être conjugué au passé simple, à la troisième personne du singulier, elle fut.
* Texte dédié aux parents esseulés par le baiser blanc d’un judas, déposer ses larmes de janvier en décembre dans un panier d’osier brodé d’ailes blanches.
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