Des pas sur l’horizon.
Un cœur bat, veilleuse de vie. La rosée dépose son charme sur le voile de la nuit vagabonde. Le firmament est un si vaste océan de larmes dépouillées où voyagent les sentiments. Sur la grève tremblante, je dépose mes vers, innocence de sourires nus. La bouche des étoiles clame mes rimes, de ses lèvres mielleuses coule le miel de ma mémoire. Dans les replis de la lune je respire et vis, drapée de poussière d’or, le silence de l’astre ambré me borde, l’insolence des poèmes noctambules s’abandonne et l’élégie de mon destin s’endort. L’aurore chantonne son empire, charmeuse d’un refrain et le zéphyr siffle sa mélodie.
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