Double vitrage.
Tant que fleuriront les roses, j’entendrai bruissement d’ailes leur parfum, j’écouterai même morose le chant de l’hirondelle, l’ivresse de ses ailes berceuse de mes vieilles dentelles insomniaques. J’ausculterai le temps, ma poitrine encore ouvreuse du colin-maillard de la vie. Sous l’ombre d’un vieux chêne, gesticulent, bohème, les jours anciens, leurs lèvres entonnent le silence des agneaux. L’enfance s’écoule toujours par la fenêtre, quelques graines données à un pigeon voyageur. Me viennent les larmes d’un sapin de Noël, décimales hiémales … Me viendront les pleurs guirlandes d’un sapin de Noël sans famille parce que mes mots embrun de décembre, mes maux insaisissable vague, s’envolent bien plus loin que l’envol de tes cendres, dortoir hivernal où hiberne le langage des fleurs.
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