Drapé d’un rêve ...
Et poser là sur un corps sans image, s’endort la maturité, porcelaine d’un été … Des gestes parsemés de mélancolie s’oublient tendres et fragiles au creux de paroles enchantées d’une feuille de papier aguerrie, un morceau de buvard berce une âme où larmoient des roses blanches rougies de quelques taches de cœur. L’encre se fait silence et griffonne des souvenirs de sage enfance, des lignes s’éparpillent un peu, confession de photo jaunie … Papa, maman dessinez-moi un mirage, celui d’un autre rivage où tous trois assoupis sur cette couche d’argent, nous ferions naufrage dans l’ombre de doux visages d’ange. Où éclorait la ronde de nymphes heureuses.
A découvrir aussi
Retour aux articles de la catégorie Le puits de ma conscience. -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 25 autres membres