La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Ébène étoilée.

 


 

Je suis un enfant cocon qu’on  garde dans la paume de la main, un nourrisson coton à bercer au creux du cœur. Roses blanches, mon petit cœur flanche … S'étiole l’école de la vie, s’élèvent mes ailes blanches d’écolier, l’âme université du ciel et de la terre. De pétales jupons fripons je me vêts … Ta corolle osmose fœtale où s’invite un nouvel horizon, le grand bleu à portée de mes yeux ! Soupirs aux lèvres, lanières du vent aux poignets, le temps aumônier flagellant  de pollen doré le grand large oui le grand large, là comme un fruit des dieux. Dans mes mains Morphée abandonné  que mes doigts feuillettent comme un journal de la veille. Mes paupières feuillage sauvage s’ouvrent, face à face du firmament et d’un rayon de lune posé sur ma poitrine, mon rêve avorté sur un coin d’oreiller. 

 




07/07/2013
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