Éclat d’une nuit.
Pétales d’amandiers,
souffle du crépuscule,
nuit fuyante,
la vie hulule.
Aube ivre dans mes veines,
je l’attends au pied
de l’alcôve rose,
écrire sur son corps
des vers en proses,
ses monts en fleurs,
ses collines soyeuses,
nectar exotique dans ses fontaines.
Elle se réveille les lèvres asséchées
au cœur du poème en rose,
la rosée humecte sa bouche en fleur,
un doux nectar coule sur ses terres fiévreuses.
Elle absorbe les étoiles en rêve,
ses lèvres tâtonnent
cherchant la source et la douceur.
Pétales de coquelicot, joues brûlantes,
enflamme les troncs,
priant le ciel
un doux chant sur les bords de la nuit
que seule la lune entonne.
Éclairant les murmures entre les biens heureux,
et malheureux
de voir s'enfuir le rêve,
de voir virer le rose,
de s'éteindre les violons
à peine la nuit éclose.
La soif est là, terres asséchées
les nuages sont loin,
tremble un guéridon,
à quatre mains
terminer un poème,
chemin à gorge de bohème.
Souffles confondus plaisir suspendu,
au fond des gorges
il est descendu.
La flamme attise
les corps s’enlisent,
jeux interdits,
hantises de fruit défendu,
pommes rouges de mon paradis
qu'Aden eut cueillies.
Corps enlace ombres dansant la nuit,
femme blanche sans éclairci,
turbulences d'oiseaux de nuit.
Femme douce sur mes rivages pousse,
s’enlise derrière l’horizon.
Un beau soleil se couche,
ambre de couche,
La nuit amendée épouse
quelques vers et pieds endormis,
une trêve,
les doigts engourdis,
accord,
fourmis de papier,
mendier.
Poème écrit à deux cœurs avec Abdellah Louaradi
et
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