Eh oui mon vieux ...
Aimer c’est une longue traîne blanche,
on en balaie le plancher de la vie.
Et sous ses pas de danse,
mon jupon étouffé,
mes hanches essoufflées,
je danse encore au son de sa mélodie.
La tendresse c’est le dernier voile dansant de l’amour,
le blues des sentiments qui envahit le bas des reins.
Et seulement une fois, on voudrait bien d’un jeu de mains
remettre du pourpre sur nos lèvres,
décorer de quelques perles d’ambre nos courbes mièvres,
sentir des doigts sur la peau,
caresses aveugles d’un troubadour,
aumône des yeux pour une heure ou deux
réentendre craquer les planches,
réveiller l’anneau,
la dernière danse
d’un toi et d’un je.
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