El pâtre.
La nuit accouche d’un cristal de lune, au lointain une étoile, givre sur les paupières …
S’étale rêverie la page blanche que la mer a tant bercée, écume dans les cheveux, qu’un albatros a déposée, un nuage sur les lèvres et s’endort un ange, dans ses yeux le reflet de la terre, ses ailes pelotonnées dans un lange humecté de silence, sevré de toutes plaies. Amour sur la toile des cieux, je te pendrai. Il se réveille dans l’ambroisie dans un rêve, le bleu des ses yeux d’une telle intensité, hirondeaux sortis du nid …
Pourquoi rechercher au loin l’infortune quand au creux de la main une pépite d’or somnole. Un cœur qui bat, des jambes pour aller vers toi, des bras pour t’enlacer, un cœur pour t’aimer, la fortune se trouve dans nos draps, ce toi et moi, vol sourd d’un goéland.
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