Elfe de porcelaine.
Les larmes automnales s’envoilent,
ragots de saisons.
Les fleurs s’effeuillent,
s’heurtent,
feuilles mortes,
et s’endort
fagots d’automne,
la mononucléose des roses.
Dans tes longs cheveux se tresse l’ambre
et le pourpre dans le ciel de septembre
s’enchevêtre rideau métissé de soleil
et de pleurs d’octobre.
Sur tes épaules,
châle
les chiots de novembre,
s’attardent
et dardent
un collier de chanvre.
Le printemps imberbe
sur tes ailes déployées,
noyé dans l’horizon,
fait le guet,
voile de muguet.
La caresse d’un givre
aube de décembre,
fuseau d’ange,
t’habille de son cortège.
C’est posé sur tes yeux,
un chariot de lèvres
les baisers des dieux.
Et la nuit ose, foulée,
te fouler
petit brin d’herbe
sous ses pieds,
et à sa demande
tu prends la pause
petite poupée épiée
sous la douane des étoiles.
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