La dormeuse du bal.
Mes mains se souviennent
de ces caresses données,
un rêve à perpétuité.
Mes lèvres, souveraine
de tes baisers
impunément volés,
se sont endormies
en une éternité.
Qu’une rose dépouillée
ne vive
qu’aux regrets
d’un collier d’épines,
voilà le seul répit
de pétales étiolés.
La fleur vive
s’en est allée
se mourir
à tes pieds.
Comment se nourrir
sans l’auberge
de ton corps.
Berge
aux larmes
d’or
où mon âme
s’endort.
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