Érudite.
Marine,
dans le refrain
de tes yeux,
émaux,
tant de jouvenceaux
ont coulé l’âme bleue.
Treille lanterne
à l’orée de ta peau
la fleur des pleurs,
oreille oursin,
ormeau
ourlant tes seins,
hors maux.
Dans les algues marines
de ton cœur
où s’enchevêtrent
abysse et cieux,
s’enlisent des marins
s’agrippant à tes cheveux,
bohème dans le vent.
Ta bouche déferlant
des lèvres,
de son chant des sirènes.
Ô ! Combien de miséreux ?
Voulant briser leurs chaînes
ont givré leurs veines
dans l’océan
de ton arctique,
récif orgueilleux.
Antarctique
à l’aurore boréale
de ton vœu prénuptial
d’être lavandière,
l’amour en bandoulière,
des voiliers de passage
naufragés sur ta grève,
jolie veuve
sans arrimage.
Eh ! Matelot du grand mat !
La gran'voile !
Bon dieu !
Nom de dieu …
Et souffle, diva,
la brise d’Esméralda
et le grand voile.
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