Et les jours se goûtent …
Suffit d’un sourire pour faire danser les larmes. Chaque matin, elle cherche et trouve les lèvres de l’aurore … En le sein de sa lune, la houle est si sereine, le salin de ses vagues, méandres du bout des étoiles. Elle respire à demi sous la bise de ses reins, eau-de-vie sans Venise, la fringale d’une vague. La synovie du cœur s’épanche sans bruit malgré les escarres des fleurs de la vie et pour toute vérité, elle étale pétales son cœur blet, médium orphelin. Elle se souvient de sa main dans ses cheveux, de ce câlin quotidien qui se mourait sur sa joue, et se veut vaurienne du roulis de ses soupirs. Que l’on châtie ses veines mais pas une nuit sans lui. Elle appose ses mains sur une vie nouvelle, dans son grenier de trois fois rien, somnolents une trousse à regrets, un pupitre gravé de taches d’encre celles qu’on nomme souvenirs. Éreintée passerelle nostalgique de quelques vieilles marchandises à la noblesse des jours anciens, elle s’incline buvard comme se courbe le soleil dénudé de passion d’horizon, aveux de crépuscule une tombée de silence.
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