Et on s’en fout !
Rêver de détacher mes liens, te tendre les mains et puis voilà un tour de piste … Le carrousel de la vie démarre, laisse une traînée blanche et le reste on s’en fout ! La lumière s’éteint cafardeuse, le teint blafard, je m’éloigne … Ton regard se détache, tu es si floue, sous un chandelier ton ombre crie … Tu es si prêt, l’horizon s’éclaircit, se dessinent cinq doigts qui se raccrochent à un rideau qu’il faut lever, la brume s’est dissipée. Sous un quartier de lune tu réapparais … Je te regarde comme un nouveau-né et après de cet après on s’en fout aussi ! On retourne au manège deux ou trois tours, je suis saoule, on s’envole sur les bras du temps … J’entends tes paroles, ton rire, je vois nos ailes, on gravite autour d’un autre monde ! Nos mots sont forts, nos maux clament un hymne aux poètes déchus. Place aux artistes sur leur chaire imaginaire au prix de leur chair ils referaient la terre entière ! Un train s’accélère au rythme de ton cœur saignant et le mien gémit en saccades c’est qu’il arpente des sentiers battus et à présent on se fout de tout !
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