Et si …
Si ce n’était qu’un banc, une pomme et un livre ouvert au vent …
Mais l’automne amasse toutes les feuilles mortes des saisons d’antan.
Si ce n’était que querelle de veinures de bois …
Mais le temps s’assied parfois trop longtemps,
quatre planches sans mouvement …
Le loup est dans le bois guettant la ronde de l’enfance,
une marelle aux abois,
son palet à la porte de l’hiver.
Jambière de la pucelle,
cueillette de fillette, mise en bière de l’airelle.
Tout cet hier,
mâtine jouvencelle.
Coule somnolente la rivière,
pupitre d’une écolière, nuque longue, mascara
et tous ces rêves à la gueule de bois,
la prunelle à la larme éphémère d’une autre fois peut être.
Tous ces bals, là …
Compte à rebours.
Toutes ces valses hirondelle de faubourg
et un pas de danse,
un, deux, trois, quatre,
tallons aiguilles
et une saloperie d’entorse à la salonnière cheville !
L’abandon d’une hanche,
une main lasse.
Le pont de la rivière Kwaï,
l’âge tendre sous la mitraille.
Et si ce n’était qu’être lâche d’être un oiseau sur la branche …
Et si c’était ça être une femme des murmures de printemps.
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