Greffe de cœur.
En ce jour de grâce je dépose sur tes joues gelées la chaleur de mes doux baisers. Je t’offre le vers de mes iris, gelée d’un peu de la lumière de mon soleil aux creux de tes yeux sentinelles de mon enfance. La grâce du parfum des roses chandelle de mon cœur encore sous l’hypnose de la broderie de tes seins, tétons de saveur qui ont fait de moi un je suis. Malgré la ménopause de ta mémoire, dans tes veines je reste ce parfum de bohème, poème inachevé à fleur d’un Verlaine qui su te conter fleurette. Et mes vers baudelairiens s’entremêlent, le bordel de mon âme cherchant au loin cette main qui s’échappe, froissement d’ailes blanches d’une apnée d’un cœur qui danse … Et accroché à tes lèvres mon cœur d’adolescente se fait balancelle du temps, connivence d’un je t’aime et de la dentelle de mon berceau. Et dans tes cheveux blancs, sable chaud, se repose l’a cappella d’une orpheline.
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