Ici et las …
Le pourpre d’un voilage terre de sienne, le tanin d’un voyage, on est lundi ou dimanche, mois de mai ou de décembre, qu’importe s’entreposent les cendres, le temps est pourvoyeur d’enfants de sable. Il y a des lieux où la main de l’homme est triste. Un chemin où des rails s’entrecroisent, doigts d’ange, un aller vers un ailleurs, éphéméride un retour vers l’intérieur. Chemin de fer, brame un cœur chant de l’erreur, où se répudient les heures. Jeux de larmes, glaive d’ombre et de lumière, s’enfouissent les lignes de la main, les sables mouvants sont incertains. Se meuvent dans la terre glaise des regards nonchalants, balbutie la tristesse dans le vent, battements de cils des aurores indécises. Le ciel papier buvard efface l’ardoise, les étoiles accoudées au comptoir de la lune, table ronde conteuse le firmament et ses astres baptisent un au-delà dans le creux d’autres draps.
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