La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

J’ai mal au bleu de mes yeux …

 

Tempête tropicale

 

Écrire la première page comme on avale son premier anxiolytique pour éclaircir sa vie. Lire à nouveau sur un visage, un sourire. Sentir battre le rythme de la paix, au fond se son âme, un cri de complaisance s’inquiète … Fatigue mensongère qui s’amusait à vous faire croire que dans cet autre monde, la partie serait gagnée …  Plus de larme, plus de combat, les nécessiteux du désespoir, arme aux poings mais les bras ballants, jonchent les rives d’un faux rêve ! Un masque temporel profane    le suintement d’une renaissance  intemporel. Le balancier meurtrier, respiration haletante,  de ses  aiguilles folles, détourne le temps.    Pénombre immortelle  où s’engouffrent dans le sas de l’oubli , communiants et communiantes vêtus de leur  aube solennelle. L’aube du dernier jour, ami d’un soupir, Judas à juste titre de cette traîtrise. Comme elle avait fière allure cachée sous le jupon d’une image trop sage, la perfusion du condamné !  Naufragé de la dernière vague, la tempête s’estompe au loin, la mer rouge se referme, innocentée par les noyés de l’incertitude, leurs fantômes hantent  la  plénitude d’un paysage souverain. Des multitudes de cadavres se chevauchent dans l’ébauche d’une nouvelle terre, couleur anthracite  aux accents vertueux, angélique imposture  d’un renouveau.

 

 




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