Kaolin
Un corsage jauni, il pleut sur yesterday ... Dans ses yeux comme un ruisselet aigris coule un Capri c’est fini. Un nu s’enfuit sur ses lèvres, se défenestre sous ses paupières le corset de ses rêves … Sur sa peau un cortège de dièses, corselet, et chandelle se corsète sa bohème. Douceâtre est le raisin d’une vigne vierge, parfum de chèvrefeuille le coffret de ses reins, récif corallien l’effluve de son destin. Et s’abandonne sereine leur valse bohémienne. Ne fut qu’un repris de justice l’a cappella de son cœur.
C’était une personne d’un âge avancé et l’écho de son pas dans le chemin boisé révélait son visage. Ses traits fins aveulis par le temps ne laissaient déceler aucune faille. Pourtant bien souvent elle vit respirer par les pores de sa peau poudrée deux ou trois larmes échappées. Dans ses prunelles sombres quelques tumultes voguaient, un bruit d’ailes d’orgueil envolé. Elle eut par le froid et l’épée abréger le silence de ses maux. Elle eut par la chaleur d’un sourire déroger l’enfant aux portes de ses souvenirs. Elle était l’agnelet aux frontières de ses mots, un devoir d’école sur un pupitre oublié, comme une migraine épinglée un brouillon au crayon de papier, sourdine d’une cloche sous un préau veule et cadenassé. Il avait dans ses mains un infini bagage, la lisière d’un autre monde … Elle se faisait nomade sur les lignes de sa main où leurs jours de peine s’avortaient. Ribambelle de gamins, pianotaient les vingt doigts de leurs quatre mains sur un piano aux notes orphelines.
Je ne demande rien,
juste un bruit de sel
qu’emporte la mer,
et le chant d’un marin,
gran'voile de nos ailes.
Je ne veux que ta main
à l’orée d’un chemin,
que le sel ne glace pas tes mains.
Les vagues jaspent le temps,
les lèvres de l’océan
sont tes baisers de gitan
oubliés sur la grève.
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