La bergère de l’âme.
Dans l’hôpital du cœur
il y a des donneurs de sang sans buveur de sève.
Dans l’hôpital de mon cœur
il y a mon âme apeurée,
ses larmes en danseuses bleutées.
Dans l’antichambre de mon âme il y a un fœtus de cœur, le cœur inachevé.
Dans le vestibule de mon cœur, il y a un fœtus d’âme, l’âme immaculée.
Toutes les portes de mon cœur
sont ouvertes aux âmes esseulées,
aux cœurs désabusés.
En voici les clefs, viens me consoler,
je te cajolerai
sans t’entacher,
sans t’attacher.
Mais je ne suis fin prête à te l’offrir mon cœur
seulement à t’ouvrir mon âme le cœur ensoleillé.
Perfusée de ma verve
s’épanouira la rose
mai je n’ose
te l’avouer
mon cœur
est bohème
et berger
d’un je t’aime
dans un verger solitaire,
il erre.
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