La bohème de mes mots …
Et ce sentiment qui gravite autour d’un temps qui se voudrait immortel.
Et ces doigts tendus d’une môme Piaf à la môme sauvage qui se font main tendresse.
Et cette innocence de cœur tremblant bat la chamade et vogue l’ivresse.
Et ces touches qui claquent, des noires et des blanches.
Et ces larmes bleutées qui se déversent d’un bleuet poète.
Et même le cœur miséreux, cette âme qui s’ouvre au creux d’un regret heureux.
Et mon âme en vadrouille s’offre en jouvencelle à la conscience de mon grenier poussiéreux.
Et mon ventre de gitane, gargouille, s’invente une vieille porte grinçante.
Et mon regard pitoyable d’enfant capricieuse se noie dans ses notes amantes.
Et mon cœur à la rue, ma verve en balade, les yeux emplis de tristesse, ma bouche lui hurle mon insolence.
Et cette dame au grand cœur qui m’adopte, moi le chien errant.
Et cette caresse maladroite que je lui adresse, moi l’être ambulant.
Et mes vers se dispersent dans mes entrailles bohémiennes.
Et cette poésie, romanichelle de nos vingt ans, elle est sienne et devient mienne.
Et cette vague d’amitié qui déferle, un coquin va et vient.
Et ses lèvres d’adoption chantent mon destin d’orphelin.
Et sur une rime troublée s’enroule la traîne de notre bohème.
Et mon cri tzigane s’éteint doucereux sous sa voix de miel.
Et que roucoulent éternellement ses R.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 25 autres membres