Aventurier.
Mes lèvres joueuses,
cavalcade d’astres,
cascade de baisers,
déferlent
et
se meurent
sur le satiné
d’un ange.
Vaguemestre,
j’affranchis
de ma langue
les lettres
de ses courbes
Comme un Michel-Ange
je peins avec aisance
sur la toile des sens,
son corps en exil.
Mes mains caressent ses hanches,
hésitantes voyageuses,
prélude de lune.
D’un battement de cils,
elle s’envole,
de sa voix lactée
perlent
des arpèges
sages
et
songeurs.
Mes gestes baroudeurs
pétrissent ses rondeurs.
Le chant de mon orgueil
raisonne entres ses seins.
Au creux de ses reins
comme un cercueil
se referme mon écueil.
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