La grande bleue.
Le temps passant,
ponton une migraine au levant,
lie une bouteille à la mer
hiéroglyphiques d’une misère,
cherchant le vent caressant,
la prunelle orpheline
sous l’aube d’une capeline.
Roses
et ruban rose
marque-pages
de quelques lignes
où se meurt la vigne,
sous sa pèlerine de bruine,
elle gémit …
Tourbillon de magie
la vague lui conte une autre vie,
au loin effigie
s’enfuit l’algue marine.
Marine,
tes yeux sont si bleus
à mille lieues,
sans salin sur tes cils.
Matin d’une eau vive,
la brise câline ta joue,
du sablon, éprise, ta chevelure joue,
ivresse de l’ive.
Á marée basse,
une île,
échos sur les marais salants
des sanglots à contre-courant,
le voilier du grand large,
tes paupières hissent la grand-voile
jolie dame d’une valse.
Et toi Marine tu souris,
et du bout des doigts, mage,
se dessine un avant-toit,
un après lui,
un avant toi sans lui,
éphéméride de l'avent.
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