Pleurs d’une poétesse.
Quand le corsage du poète se dégrafe,
s’enlacent des vers et des silences.
Et dans l’enfance somnolente se meurt l’absence
et ses doléances.
Quand se déchire le bustier de l’impatience,
les flibustiers de l’âme
clament
l'indolence.
Quand l’orage des phrases s’esclaffe,
le cœur en chandail
dicte son braille.
La fleur des sens
dialecte de l’insouciance
et l’âme libre sur son rail
récite les fruits de ses entrailles.
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