La herse de la vie …
Il y eut un froissement d’ailes, il me semblait entendre le ciel se déchirait … Le drapé d’une nuit où la lune se fit vierge. Une image se figeait, le bruit d’une enclume dans mon encéphale tes battements de cœur. Le langage des fleurs tombait ses pétales. La rose abandonnait son diocèse, ta main et un pont-levis, des caresses sur le parvis, des sanglots de bitume sous ton pas qui s’éloignait trébuchant de pavés en trottoir. Des lettres sur une ardoise, des mots en filigrane d’un voyage, moi cette môme sur un quai d’un Paris sans magie, de la Seine sans ses écluses. Et ce bal sans minuit aux pieds de verre, les babouches d’une immigrée d’une valse où le temps sur la pointe des pieds s’emmêle dans la cadence des saisons au pas feutré. Marionnette de quelques flocons de neige du camionneur du Grand Canyon, sommeille au creux de la main des anges du matin une aurore à l’éclat de satin.
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