La virée de mes mots.
Elle ne veut plus s’arrêter au bord des tranchées qu’elle a déjà creusées, soldat du verbe aimer. Elle ne veut plus s’attacher ça fait trop mal quand ça se défait. Á pelletée légère reboucher les fossés, le cœur plein de terre, ses volutes de fumée a cappella te font chapeau bas l’artiste.
« Je t’avais écrit une petite bafouille mais l’encre s’est renversée sur le papier … Ce n’était qu’un brouillon, un chiffon de mots pour dépoussiérer une conne seule … Oh pardon ! Mes consoles, à grandes foulées c’était comme si mes voyelles avaient des ailes … Ah les fourberies de Scapin ! J’en ai cassé le talon de mon escarpin ! »
Juste le temps en rafale, la balade de ton souffle, caresse en intermittence, le pourpre de tes lèvres en incandescence, mes cheveux s’entrecroisent, des baisers à grandes enjambées, j’en ai le cœur illettré à fouler le verbe, sabre d’une illusion. De mes ailes aviron, batelière d’horizon, gondolier sur le ponton sabre ma passion, des gorgées de Venise, sa bruine cendrée sur la peau. Laisse encore un peu respirer l’osmose de nos regards …
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