La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Lampe de poche.

 

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Chantonne

 

une chanson d’automne

 

dans le brun de tes yeux,

 

des rêves d’enfant éparpillés

 

feuilles d’automnes

 

que le vent a oubliées.

 

Raisonnent les cordes

 

de ton violon,

 

givre d’un temps précieux.

 

Le do

 

vacillante note

 

sur ton violoncelle,

 

grignote

 

tes larmes,

 

violon sel.

 

Tes nuitées

 

sous la horde

 

des secondes,

 

rafle

 

d’âme,

 

le cœur

 

arche de Noé

 

de ton berceau,

 

de son miel chaud,

 

de sa berceuse,

 

de son lait,

 

de ta première tétée, 

 

tu voudrais

 

toujours garder

 

cette tendresse

 

d’agnelet,

 

où le souffle 

 

d’un berger

 

veillait

 

ton verger.

 

Cette tristesse

 

c’est comme un accroc

 

des lèvres de ta mère.

 

Cette liesse

 

c’est comme

 

un nectar de la bouche

 

de ton père,

 

pantoufle de verre

 

ses pas.

 

Il ne faut pas 

 

gémir,

 

t’enfuir

 

en valse lasse,

 

petite cendrillon.

 

do ré mi fa sol,

 

là,

 

le sol,

 

le soleil,

 

ces paroles valseuses

 

de lumière

 

embrasant ton sommeil

 

sont les clefs

 

de ton univers,

 

le vermillon

 

de ton cœur,

 

les ailes blanches

 

de la colombe,

 

le portillon

 

de ton âme.

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25/02/2014
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