L’automnal enfantillage …
Tant le lac de tes yeux me bascule, univers insensé je revêts l’opale entremetteuse de ton regard. Je relis la carte postale de tes lèvres cette vague au milieu du ciel … Dans ta prunelle se brûle l’hiver, l’effeuillage de la bergère … Je suis une aliénée, ta mèche blonde suspendue à mon corsage, mes mèches blanches pleureuses à la larme automnale. Puis plus rien sur le quai, ni l’avant, ni l’après. Un vent de cils, frémit ma paupière, s’embryonne ma fièvre. Puis le grenier des saisons ma main tremble un peu. Le hammam de mes seins endormi sous la pluie, un vin de solitude rimmel sur mes cils, tombe la larme éméchée sur un lange esseulé. Bourgeoise à la rue, je songe au récif corallien de tes reins. En fut colombe martyre ma peau de chagrin, lancinante courbature, j’engrange le maléfice des regrets. Un sou pour la vierge symbolique, le grelin de la vigne fervent serviteur du marin égaré. Du bout de tes doigts le cordage effilé de ma vie qui s’en va, joyeuse flibustière à marée basse. Cotonnade des années grelotte mon jupon, dans la poche du temps les cernes de mes champs de blés. Cahin-caha veuve éplorée dans la somnolence d'une rosée la rose trémière et à l’aurore avortée les vêpres de l’amante pâle.
Qu'il est bon de laisser s'éclore les roses blanches, sentier de solitude quand le temps vous tient un peu trop la main. Sous le bruit des canons de la vie je m’invente une poupée de carton, le cœur soufrière souffre hier.
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