La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Le blé est mort.

 

 

3e950d909fd2e38726367af903297833.jpg

 

 

 

 

 

 

Sous les courbatures du temps, elle retourne toujours à novembre, mois au majestueux ramage. Le sifflement des branches  sous la loge infernale où découche l'été indien. Le mal de reins du temps des cerises, sous son chapeau de paille elle s'égrène, les seins nus, son corsage de caresses se désagrège. Elle veut que ça bouge dans son miroir, rimmel d'hier songeur de cils, valseuse de Vienne  aux lèvres pourpres, un morceau de grand-voile  rouler dans son mouchoir. Trois petits pas de danse, herbier des jours de grâce.    

 

 

 

 

 

 

Un petit mot de l'auteure comme au bon vieux temps :

La matière grise ça se travaille… 
Mais rouler le boulet ; quelle corvée !

 

 

 

 

 

 

 

https://static.blog4ever.com/2006/01/94307/signature_2.gif



06/06/2019
11 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 17 autres membres