Le grand bleu ...
S’il fut une colombe bordée d’anges bleus, ce fut toi Angeline. Ta robe blanche vol d’hirondelles où l’azur vient se fondre immaculé mendiant. Les mésanges sonneuses de tes amours, à tire-d’aile danse jolie ballerine, tes pas fantôme sur les dunes. Un mystère sur tes lèvres seul aveu de ta bouche, les roses éternelles se dessinent baigneuses sur tes courbes, balancelle de tes hanches des méandres et l’amour. Reste à jamais un pied nu sur la grève, ton chausson graveur de lune. Pour tout aveu de ta bouche sans mystère sur tes lèvres, il n’y eut plus grande misère que le sang-mêlé de tes larmes. Vagues métissées entre tes cils, le pourpre et le salin marée montante, les lais d’un entre-seins ballot de souvenirs de sable fin. Pêchés à l’épuisette quelques sanglots sur l’océan indien … Il n’y eut plus grand naufrage qu’un chagrin de métisse, pêle-mêle d’un regard, brûle prunelle un cierge.
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