Le premier pas …
Tu es venu me chercher
avec ta petite tendresse cachée
sous ta feuille de vigne
et tu as effacé mes larmes dissimulées
sous une main sans ligne.
Ne fut qu’un court instant
l’amour des quatre saisons,
tapie sous les feuilles mortes
ma couche à l’abandon,
quand les lèvres éreintées
ne savent plus aimer
l’aube du premier baiser.
Que viennent s’échouer
sur mes courbes enjouées,
l’effluve de la rose,
un petit air fripon,
un refrain de jupon,
tu sais ce drapé rosé,
ces flonflons d’une noce
où s’en lovent les caresses,
où s’envole le papillon rose
à la fin de l’été
de la corolle fanée.
Tes doigts flânent
au creux de mon corsage
ce lieu où le temps s’égraine,
fil d’Ariane.
Là dans l’abysse de mes reins
l’oisillon du printemps,
nos étreintes paquetage
de draps enroulés.
De la première tétée
au sommeil de mes seins,
ma peau tissée en nid-d’abeilles
retenant nos souffles en éveil,
que la vie nous alloue en dot
le satin des valses de Vienne
et l’ivresse du jardin d’Éden.
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