La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Tendre passerelle.

 

 Récif merveilleux

 

 

se brisent mes maux

 

 

se corrompt mon âme.

 

L’immaculé souffreteux

 

sable de mes mots

 

où je m’agenouille

 

les genoux en sang.

 

Je m’abandonne

 

sur cette plage,

 

poussière blonde,

 

abandon je me sens.

 

Que déferle la vague

 

de mes souvenirs saouls.

 

Mon esprit sans dessus dessous,

 

mes draps de vie demandent  pardon,

 

de n’avoir pour conscience qu’une marie souillon.

 

Mon lange  dévore la chair de ma mémoire

 

cachée dans un innocent isoloir.

 

Ne me fera-t-on plus jamais l’aumône ?

 

Moi humble mendiante de quelques émotions,

 

je suis la sentinelle d’un temps qui s’efface.

 

 

 



30/08/2012
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