Le râle de mes yeux.
Mon cœur est un lâche qu’on l’achève au couteau.
Il n’ira pas plus loin qu’un regard sur ta peau.
Il ne sera jamais qu’un traître gardant ses maux.
Il ne trouvera jamais de boite à lettre à ses mots.
Il restera l’amant silencieux goûtant ta peau dans ses yeux.
Il restera la bouche muette, lèvres closes.
La caresse d’une larme de fond sous mon âme en lambeaux,
lame d’amour et je me défais de mes angoisses défuntes mariées.
Tu caresses ma peau, traître de mes maux.
Ton regard papier à lettre pour y écrire mes mots.
Tu es l’amant goûtant le silence de ma peau dans tes yeux.
Tes lèvres parlent, coup de couteau
sur ma bouche close.
Mon cœur tourbillonne, il ose,
il achève son célibat, redevenu jeune marié.
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