Le rêve d’un adonis.
Déposer sur ses lèvres
un baiser
à en faire rimer Baudelaire.
Caresser ses reins
à en faire dresser des murailles
même sous la mitraille.
Chiner au creux de sa croupe.
Et faire semblant de rien,
feindre les prémices.
Et
dans son abysse
apprivoiser les flammes de l’enfer
comme s’ouvre l’alysse.
Et
faire s’éveiller les
merveilles de ses courbes assoupies.
Et
s’éparpillent quelques grains de riz
comme un roman d’humbles noces.
Et
s’émerveillent mes doigts,
petits rois,
châtelains de mes mains coureuses,
généreuses ouvreuses
d’un incertain
beau et mien,
lamentin d’un moment de son océan.
Ses rondeurs, extrême de mes sentiments
où mes sens repus
s’endorment,
les bienheureux
d’un plaisir défendu.
Et pénètre en moi la tyrannie
d’amant épris
et anxieux,
agenouillé devant ses seins pieux.
Sur le corps bon dieu de ma catin
gémissent mes cris de rue,
gardiens de son nu.
Elle sait aimer.
Et
me rendre chien.
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