La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Le rêve d’un adonis.

 

 

 

 

 

 

Déposer sur ses lèvres

 

un baiser

 

à en faire rimer Baudelaire.

 

Caresser ses reins

 

à en faire dresser des murailles

 

même sous la mitraille.

 

Chiner au creux de sa croupe.

 

Et faire semblant de rien,

 

feindre les prémices.

 

Et

 

dans son abysse

 

apprivoiser les flammes de l’enfer

 

comme s’ouvre l’alysse.

 

Et

 

 faire s’éveiller les

 

merveilles de ses courbes assoupies.

 

Et

 

s’éparpillent quelques grains de riz

 

comme un roman d’humbles noces.

 

Et

 

s’émerveillent mes doigts,

 

petits rois,

 

châtelains de mes mains coureuses,

 

généreuses ouvreuses

 

d’un incertain

 

beau et mien,

 

lamentin d’un moment de son océan.

 

Ses rondeurs, extrême de mes sentiments

 

où mes sens repus

 

 s’endorment,

 

les bienheureux

 

d’un  plaisir défendu.

 

Et pénètre en moi la tyrannie

 

d’amant épris

 

et anxieux,

 

agenouillé devant ses seins pieux.

 

Sur le corps bon dieu de ma catin

 

gémissent  mes cris de rue,

 

gardiens de son nu.

 

Elle sait aimer.

 

Et

 

me rendre chien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



14/11/2012
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