Le val des oies dormeuses.
Passent les oies sauvages sous leurs ailes le duvet de l’oiseau lyre, garder ce parfum farouche des saisons cendrées. Goûter au suc de tes yeux, posée sur mes hanches la tiédeur de tes doigts, cette ivresse de peau me courbe comme un roseau au bord de l’eau goûtant aux gouttes d’eau. Un envol corsage de lune, se meurent sur petite affiche des ailes abandonnées. Un peu comme un vieux film s’entassent les souvenirs. Passerelle d’hirondelle, j’avais gravé sur une planche d’une vieille cabane en bois ton prénom … Passent les oies sauvages, charge sur leurs ailes la grue cendrée. Laissez-moi encore goûter à la tiédeur de ses rides avant infini sevrage le silence de ses lèvres. Derrière ma vitre passent les oies sauvages inaccessible voyage.
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