Les anges du matin.
Si demain t'aimer
était le passé ...
Je quête sans pitié
sur le blanc pallier
de la vie,
comme une aliénée,
l’envie de t’aimer
encore quelques nuitées.
Je me souviens
de ces grains de riz
jetés à la volée
comme un va …
Et reviens !
Reflet d’un bas
de satin
sur le parvis
d’hier
et l’hiver
mendie
sa fin
comme un mendiant
à la dernière heure
d’un été indien.
L’automne courrouce
la faim
du jeune loup.
Brille le diamant
d’une lune rousse,
une dernière lueur
suspendue à ton cou
le jeûne du vieux marin.
Les anges du matin ont dans le cœur un petit air vaurien, leur cœur parle avec les mains, les bras en croix, les plaisirs défunts de la chair, murmure serein au creux des yeux, révérence de l'âme.
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