Les mailles de mon armure sont rompues.
Brise misère, embarcadère où s’affrontent guêpière et bas de soie filés, filet démaillé, filer sans coup de maillet … Je file ma laine sans me piquer le doigt à un fuseau pourtant je voudrais tant dormir … Mais j’ai déjà de la fièvre … Celle qui brûle mes veines sans me demander la permission, le feu de mes maux, flammèche de mes os qui se recomposent dans une coquille trop frêle qui craquèle, isoloir de fortune. Infortune de mon corps anarchique, une révolution noctambule qui me fait vivre dans une bulle ni de savon, ni de bande dessinée mais solitaire. Je ne sais m’ancrer à des ports autres que ceux de ma peau pour respirer en solo. Je suis prisonnière de ma peur de souffrir à deux. Un étau qui me lacère le poitrail à chaque souffle d’amitié qui me caresse la peau.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 24 autres membres