Maraude d’un couchant …
Beau bohémien tu me tiens la main l’azur en rappel, mon cœur bat si vite … Les lignes de nos mains lettre à l’incertain. L’eau vive et la clairière, que vivra demain ? Un déshabillé rêve au lointain l’été indien, un baiser de porcelaine. Arpèges de satin, si loin la vigne, vagabonde bohémienne ta bouche en cœur fleur d’arc-en-ciel. Un trois fois rien valse de prunelle, un corsage délit de lien, un jupon sous la tonnelle, brise tôle, s’enjolive la source, s’enjôle la belle la vie aux quatre vents, l’hélianthe éphémère firmament. La bohème carnet de bal, enfants de la balle nos pas tremblent, ici ou là-bas un ailleurs. Portée d’autant, la fuite d’un drap blanc solfège au vent d’autan. Un brasier à la croisée des quatre chemins, le temps s’agenouille genoux écorchés, le pouls baladin chinant des gestes courts, un lange sans lendemain. Fièvre et misère tes yeux sont trop loin, des champs de blés, des barbelés. Des bouts de doigts, grince un violon, ma main sur la vitre, la gueule de bois de mes persiennes, gitane sans élixir, une tiédeur sur mes cils eau morte … La marelle, dessiné à la craie un vol d’oies sauvages, tout s’efface gomme de charmille. Papier bristol mon cœur brise sa vitrine.
Rachel Désir
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