Rêveuse précieuse.
Un évêché de ciel où le soleil chapelet emperlé se faisait prieur, empereur d’un temps échelonné. Sous la soufrière de ton cœur apaisé je m’étais endormie … Ma longue chevelure traîne balayant le sable chaud, un dégradé de pastel sous la tonnelle de mes yeux semblant manger le présent, je rêvais … La douceur de tes lèvres sur ma joue puis ce mordillement au lobe de mon oreille, je me sentais précieuse … Tes doigts jongleur d’arpèges sur mes seins, mon corsage goûtait aux chatouilles d’une brise amoureuse. Ma peau gouttait sous la soierie de ta peau, mes remords devenaient cercueil où tes caresses, ombrelle ambrée, de petits sursauts chambraient mes courbes. Ta main partition chatouilleuse enjôlait d’un solfège le bas de mes reins, quelques notes dérobées à ma bouche.
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