La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Mémoire de saison.

 

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Un rayon de lune

 

lèche une lagune,

 

berce une balade

 

parsemée de dunes.

 

S’accroche l’ombre

 

du soleil,

 

rêvez mes belles

 

fleurs blondes

 

aux reflets éternels,

 

à l’ombrelle

 

sans pareil,

 

j’ose, et fines

 

je vous cueille,

 

Joséphine.

 

De vos corolles

 

jouvencelles,

 

de vos pétales

 

ritournelle,

 

jaillit embrun 

 

l’emprunte du ciel,

 

orgueil brun

 

du crépuscule.

 

 

Vos corolles

 

criant misère

 

au bord de la clairière,

 

chastes demoiselles

 

aux frontières

 

d’un cœur ouvert

 

à votre ronde,

 

grimez chandelle.

 

L'écho du printemps  

 

sombre,

 

fiel

 

du temps.

 

L’été en souffrance,

 

Ô ! Douce prairie

 

de votre enfance

 

où l’automne rit

 

en latence,

 

vos pistils

 

fil de vie,

 

s’effilent

 

sur le silence

 

de la nuit,

 

défunt bal. 

 

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26/02/2014
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