Mémoire de saison.
Un rayon de lune
lèche une lagune,
berce une balade
parsemée de dunes.
S’accroche l’ombre
du soleil,
rêvez mes belles
fleurs blondes
aux reflets éternels,
à l’ombrelle
sans pareil,
j’ose, et fines
je vous cueille,
Joséphine.
De vos corolles
jouvencelles,
de vos pétales
ritournelle,
jaillit embrun
l’emprunte du ciel,
orgueil brun
du crépuscule.
Vos corolles
criant misère
au bord de la clairière,
chastes demoiselles
aux frontières
d’un cœur ouvert
à votre ronde,
grimez chandelle.
L'écho du printemps
sombre,
fiel
du temps.
L’été en souffrance,
Ô ! Douce prairie
de votre enfance
où l’automne rit
en latence,
vos pistils
fil de vie,
s’effilent
sur le silence
de la nuit,
défunt bal.
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