Miettes intérieures.
Funambule sur mon fil,
je tisse au loin,
au portillon de mon île.
Ma bohème m’appartient,
les lignes de ma main
le savent bien.
Je m’abandonne
à un tout petit rien.
Bohémienne, je me donne,
mendiante, je m’engouffre.
Tu seras mon abysse,
mon gouffre,
le satin de mon deuil.
Vole feuille,
réverbère de mes iris,
dernier seuil
où mon âme de poète affranchi,
s’avoue renégate.
Je songe noctambule,
à mes lettres somnambules,
mariées de crépuscule.
Orgueilleux linceul
où l’ombre de mes vers,
guets-apens d’un poème,
m’emmène,
me charrie …
Vogue régate,
jolie galère
à la longue traîne
de mon moi-même.
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