La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Mièvre flottille.

 

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Je te le dis quant même … Tu peux bien chanter sous la pluie … Quand vient la fin de l’été, le rouge immortel s’estompe en blanche colombe, humble mortelle, la paix en sarcophage … Les impudentes et indolentes lames du rire de tes lèvres cisaillent mon cœur et mon être. Mais je te le dis quant même je t’aime, à cœur, à tort ou à raison. Tu es l’eau dormante, le sable mouvant, tu es toutes mes saisons, la sève et l’arbre mort. 

 

Ils sont arrivés au creux de la nuit, au cœur de mon âme, les Prussiens de l’au-delà … Ils m’ont séquestrée, interrogée puis mutilée en petits bouts de papier. Ils ont anémié les lignes de ma main, déshabillé  les nus de mon jardin.

 

Je voudrais m’asseoir dans un creux de ma mémoire, inlassable goûteuse de temps. Je voudrais m’enivrer de la dentelle du firmament, savourer le venin des jours, polichinelle des quatre vents, là assise sur ce banc  … Pour tout dossier à mon assise  l’élégance de l’océan, des ailes de goéland  dans le dos, éventail  de vie. La rose borgne, les pétales humectés de rosée salée s’en allant lentement, crescendo, le macadam des petits bals ...

 

 

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18/09/2013
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