Nervures d’un cœur.
Je regarde au loin passer les oies sauvages. Cœur de crétin et ça ne fait rien. Moi j’ai le cœur en polaroid il ne fait que flasher … Douce couche, doux voilage d’une pauvre danse, les matins sous le lin je traînasse. Le tricotin de la vie dans une main, une vieille godasse au pied, j’ai paumé ma pantoufle de verre. Casser la voie, sortir de mes petits draps à pas feutrés, à cœur de sommeil, l’orange du prisonnier tout au fond d’un placard, un coup d’œil dans le rétroviseur, quelques éclats de pare-brise sur un visage, à pas chassés dans un miroir, il faut bien se dire au revoir.
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