Ni beau, ni laid, mouvement de lune.
On l’appelait cirrhose c’est peut être parce qu’il aimait trop les roses, leurs gouttes de rosée … Si rose lui aurait paru seulement un été, si rose lui eut été contée. On le surnommait névrose aurait-il fallut seulement qu’il ose s’enivrer de la rose. Sur sa tombe, ecchymoses un rosé et six roses. Quelques larmes m’ankylosent. Si la comtoise eut su lui compter toutes les roses d’une vie. Si la vie lui avait narré du rose …
La lune était sereine et l'ivresse frégate, s'empressaient au galop des rêves, crescendo de lumière. La lune m'était tant sereine que j'aurais aimé goûter au miel d'une reine. Mon ange tu es ma plaie de vie. Je n'ai nul langage quand me gagne l'envie d'embraser tes ailes.
Contre ma fenêtre, le nez gelé, un carrousel de vie sur la vitre, s’achève la nuit et le potron-minet m’accorde son menuet. Chante le merle siffleur, flirt de l'aurore, les campanules de leur corolle me font l’aumône d’or d’un soleil égayé. La rosée de la rose encore engourdie s’ébrouant dans le matin tardif encore enchevêtré aux cheveux de lune, m’offre son prélude.
Á mon ami poète,
jette ton cancer de lettre
par la fenêtre,
ce soir on se la joue guinguette,
loin d’une vie sous serre.
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