Octave.
Et mon amie la rose givre éternel sous l’onglée d’un pastel d’éternité,
et poupée chandail, lèvres grêle d’amour,
et le zéphyr petite laine sur mon épaule au petit jour où se couche l’étoile du soir.
Et sur ce quai la dernière ordonnance,
le temps malappris,
conte à rebours,
hirondelle d'un faubourg,
mes ailes flanchent
ta main sur mes hanches.
Quatre petits pas de danse sur un trottoir
puis la ballerine et son dortoir,
claque la grêle sur les volets.
La pauvreté d’une timide caresse,
la faiblesse de ta main tiède,
piaille le braille d’un vieux brouillon.
Une prière sur le plancher
l’Avé Maria et son bûcher,
l’oubli de la puberté
et s’agenouillent nos champs de blés.
Quenouille du bout des doigts l’herbe tremblante,
tisserande,
nos mots d’amour va-nu-pieds sur ce dernier pavé,
ont fini de rouler nos galets,
tous se rendent.
Blanc pavillon,
un déshabillé de novembre,
soie blanche la paupière d’une lèvre,
glisse la fièvre …
Pêle-mêle de cils sifflent nos larmes collégiennes,
sur un ourlet de sourcils en rappel une valse de Vienne.
Bohémien d’un refrain,
tu étais mien
et du bout des doigts nos mains se souviennent
malgré le chanvre brûlant notre peau.
Première de cordée l’empreinte de ta prunelle où se courbait mon dos,
me reste ce rêve chaud
hameau où nidifie ce dernier slow.
Glissement de terrain
le vide du premier pas,
puis sur un rebord de lit s’asseoir …
Crisse une chemise dans la nuit,
se plisse sans bruit ma chemise de nuit.
Un sursaut, un sursis,
papier carbone ma main glisse fileuse de vie,
un bruissement de reins las,
la poussière d’un champ de blés,
chandelle éteinte,
un lange blet,
la vie et son bâillon,
photo jaunie les esclandres de nos draps.
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