Ombre et lumière.
La rime des jours, ronde d’amour où éclot la rose et ose le printemps. Sur le chemin du temps, pourras-tu me tenir la main, perfusée de toutes tes secondes, malgré le pourpre. La nudité au bord des lèvres, de souffles en lendemain, d’un pas serein, je me laisse guider, ivre du parfum de notre saison. Quelques vers me brûlent un peu la bouche et moi j’en perds la raison. Moi j’écris sans filet, tu sais. Je file les pages blanches, laine vierge de mes pensées. Ma chair se brise sur l’écueil de mes chapitres, chaque mot est un de mes grains de beauté. Je ne sais vivre muselée mas je n’espère que cloîtrer dans le tombeau des maux de mon fusain.
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